Pourquoi choisir un déploiement LoRaWAN à 16 canaux dans la bande EU868 ?

Aujourd’hui, les déploiements LoRaWAN pour réseaux IoT doivent traiter toujours plus de données. De plus, ils doivent rester fiables, même à grande échelle. C’est pourquoi le choix de l’architecture réseau devient capital. Parmi les solutions disponibles, le déploiement LoRaWAN à 16 canaux se distingue. Il offre de meilleures performances. Il assure aussi une gestion plus fluide du trafic.

En effet, ce type de déploiement LoRaWAN optimise l’espace radio. Il améliore la capacité globale du réseau. Et surtout, il permet d’absorber une densité d’objets connectés bien plus élevée. Ainsi, il s’impose comme une option de référence pour les projets industriels exigeants.

Doubler les canaux, tripler les performances

Avant tout, passons en revue l’intérêt d’un déploiement LoRaWAN à 16 canaux. En augmentant le nombre de canaux, on répartit mieux le trafic. Dès lors, chaque canal transporte moins de messages. Cela réduit fortement le risque de collision. De plus, les délais de transmission diminuent. Par conséquent, la qualité de service s’améliore.

Notons également que les objets LoRaWAN rejoignent le réseau via trois canaux par défaut. Or, ces canaux sont souvent surchargés. Ils deviennent vite des points de congestion. Heureusement, le masque de canal permet d’agir. Grâce à lui, un déploiement LoRaWAN peut réserver ces canaux uniquement à la phase de connexion.

Ainsi, une fois l’objet connecté, le trafic régulier se déplace vers d’autres canaux. Cette répartition intelligente améliore nettement la fluidité du réseau. En effet, elle limite les engorgements. Et elle optimise l’utilisation de la bande passante disponible.

Résultat : la capacité réelle d’un déploiement LoRaWAN bien configuré augmente fortement. En pratique, elle peut être jusqu’à 2,6 fois plus élevée qu’un réseau limité à 8 canaux. C’est donc un atout majeur pour les projets de grande envergure.

Une architecture éprouvée : 85 000 compteurs d’eau supervisés par 17 passerelles

Par ailleurs, cette configuration ne reste pas théorique. Elle se concrétise déjà sur le terrain. Par exemple, un déploiement LoRaWAN bien optimisé permet de gérer 85 000 compteurs d’eau avec seulement 17 passerelles. Ce résultat, aussi impressionnant soit-il, repose néanmoins sur deux conditions essentielles.

Premièrement, les passerelles doivent intégrer une radio très performante. Celle-ci doit être stable, linéaire et résistante aux interférences. Autrement dit, elle doit garantir une réception propre, même dans un environnement bruyant.

Deuxièmement, le serveur de réseau doit être en mesure de piloter une architecture hybride. Cela signifie qu’il doit gérer à la fois des passerelles 8 canaux et des passerelles 16 canaux. Et ce, sans perte de cohérence ni surcharge.

De plus, la disposition des capteurs influence la topologie du réseau. En effet, s’ils sont regroupés sur une zone réduite, le maillage est plus simple. En revanche, s’ils sont dispersés, le déploiement LoRaWAN doit s’adapter à la géographie. Toutefois, les deux prérequis précédents restent impératifs.

Ainsi, cette combinaison entre matériel fiable et gestion intelligente permet d’atteindre une efficacité réseau exceptionnelle. Elle prouve qu’un déploiement LoRaWAN à 16 canaux peut soutenir des volumes très importants. Et cela, avec peu d’infrastructure.

Une compatibilité étendue avec les objets connectés et des options de configuration intelligentes

En outre, adopter un déploiement LoRaWAN à 16 canaux ne nécessite pas de tout changer. Bien au contraire. En réalité, la majorité des capteurs EU868 peuvent fonctionner sur plus de 8 canaux. Encore faut-il leur transmettre les bonnes informations.

Concrètement, deux mécanismes permettent cette extension. D’abord, la commande CFList, envoyée lors de la jointure, permet d’ajouter 5 canaux supplémentaires. Ensuite, la commande NewChannelReq, transmise en session, ajoute encore d’autres canaux.

Dès lors, il devient possible d’adapter dynamiquement la configuration des objets. Cette flexibilité change la donne. Elle permet d’éviter les congestions. Elle favorise une utilisation optimale des ressources radio dans tout déploiement LoRaWAN.

Par ailleurs, on peut aller plus loin en segmentant les capteurs. Il suffit de créer des groupes distincts, chacun opérant sur une série de canaux dédiée. Par exemple, un groupe peut utiliser les canaux 3, 6, 9, 12, 15. Un autre les canaux 4, 7, 10, 13, 14. Et ainsi de suite.

Grâce à cette stratégie, le réseau répartit mieux la charge. Il réduit les interférences. Et il exploite au maximum le spectre disponible. En parallèle, le serveur de réseau ajuste les réglages. Il permet ainsi au déploiement LoRaWAN de rester performant, même en conditions complexes.

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